Discours du vernissage de l’exposition de Louis Vigh du 28/11/2009 au journal Les Nouvelles

Publié le par Bruno Tranchant

Quand j’ai lu l’article d’Henry Cachau dans les nouvelles sur Louis Vigh et sa peinture, j’ai tout de suite pensé à Kandinsky qui disait dans son livre Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier :  "L’art, dans son ensemble, n’est pas une création sans but de choses qui se dissolvent dans le vide, mais une force qui tend vers un but et doit servir à développer et affiner l’âme humaine, participer au mouvement du Triangle. Il est langage qui, dans sa seule forme particulière, parle à l’âme des choses qui constituent son pain quotidien et quelle ne peut recevoir que sous cette forme. L’art se dérobe-t-il à cette tâche, rien ne saurait combler le vide de cette absence, car il n’existe aucune autre puissance capable de le remplacer."

 

Lorsque j’ai vu l’exposition la semaine dernière, ma pensée a été vers Bacon sur la période 1951-1952 et Pollock avec la série des nombre sur la péride 1948-1950 par la dynamique du trait et le coté compulsif que dégage la peinture de Louis Vigh même si sur un point de vue pictural, il n’y a pas de rapport. C’est une peinture qui éveille une certaine énergie primaire.

 


Je remercie Bernard Delattre pour son implication dans la vie culturelle de Rambouillet. Je sais que ce n’est pas évident d’organiser dans le hall du journal régulièrement des expositions. Il nous permet de découvrir aujourd’hui Louis Vigh que certains, on peut être vu l’année dernière au Vésinet ou en 2003 à Monfort Lamaury.

 


Pour finir je tiens à rendre hommage au public en citant Félix Fénéon : "Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectacteur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve."

Publié dans PRG Rambouillet

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